Du 12 juin au 13 juillet, le Brésil
accueille, pour la seconde fois, la coupe mondiale de la Fédération international
de football association. Cette 20e édition de la coupe mondiale aura lieu dans les capitales de douze États
du Brésil dont : Brasilia, Rio de Janeiro et Sao Paulo.
Le football (le jeu que nous
appelons soccer en Amérique du Nord) est un sport très populaire au Brésil et
plusieurs célèbres joueurs professionnels de la planète tels que Pelé, Ronaldo,
Ronaldino et Kaka viennent de ce pays. Plus que n’importe quel autre pays, le
Brésil a gagné cinq fois la coupe du monde : en 1958, 1962, 1970, 1994 et
2002.
La préparation de la coupe du monde
a été assombrie par des troubles sociaux et de l’insécurité à travers le pays.
À peu près, 1,4 millions de personnes, soit six pourcent de la population du
Brésil, vivent dans la pauvreté dans des bidonvilles appelées favelas. À Rio de
Janeiro, la deuxième plus grande ville du pays,
c’est vingt pourcent de la population qui vit dans six cents favelas.
Ces gens ont espéré que la coupe du monde apportera des emplois et des projets
sociaux dans leurs communautés mais, au contraire, les dépenses
gouvernementales ont été détournées vers la construction de stades. La
construction, par exemple, du stade de la coupe mondiale à Brasilia a coûté 900
millions $ – le triple du devis initial. L’on peut flairer la corruption
derrière ce dépassement de coût, étant donné les liens entre certains politiciens et le milieu de la construction.
Le sentiment que seule une minorité
de la population profite de la richesse du pays était à l’origine des troubles
sociaux. L’inégalité de revenus et de richesses est assez élevée au Brésil. Le
pays a le coefficient de Gini le plus
élevé en Amérique Latine, soit 0,57. Le coefficient de Gini est une statistique
qui résume l’écart entre la distribution de revenus à travers la population d’un
pays d’une situation où tout le monde
gagnerait le même revenu.
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