Le ralentissement de l’économie américaine affecte le Canada.
L’économie canadienne s’est bien
portée l’année passée avec le taux de croissance du produit intérieur brut
(PIB) réel qui est graduellement passé de 0,22 % à la fin de 2012 à
0,81 % à la fin de l’année passée. Cette année, la croissance a ralenti.
Le taux de croissance du PIB réel est tombé à 0,33 %. Toutefois, ceci est
mieux qu’aux États-Unis où le taux de croissance était de -0.25 %
and pire qu’au Royaume-Uni qui a connu un taux de croissance de 0,81 % au
premier trimestre de cette année.
Comme on pourrait le voir sur la
figure ci-dessous, le ralentissement de la croissance du PIB au Canada provient
du ralentissement de la croissance de consommation finale des ménages et de la
baisse de l'investissement privé et des exportations.
Figure 2: Taux
de croissance des composantes du PIB, Canada, 2013:T1-2014:T1, Source des
données: Statistique Canada
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Le taux de
croissance de la consommation finale réelle des ménages a diminué de moitié au
premier trimestre de 2014. Il est descendu de 0,6 % à 0,3 %. Ceci peut
être attribué à une augmentation du coût de la vie. En effet, le Canada a connu une
inflation de 0,9 % au premier trimestre de l’année.
Les
importations du Canada ont diminué de 2,1 % en raison de la dépréciation
de notre devise. Au début du trimestre, un dollar canadien valait 0,94
dollar américain et 0,57 livre sterling.
À la fin du trimestre, le dollar canadien était tombé à 0,9 dollar américain et
0,54 livre sterling. Les importations ont baissé parce qu’il était devenu plus cher aux canadiens de se procurer des biens fabriqués à l’étranger. Au même moment,
les exportations canadiennes étaient supposées croître parce que les biens
fabriqués au Canada étaient devenus moins chers à l’étranger mais elles ont
plutôt baissé de 0,8 %.
Figure 3: Un Dollar
canadien en termes de dollar américain et de livre sterling, 2 Jan au 31 Mar
2014, Source des données: Banque du Canada
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La baisse de
nos exportations en dépit de la dépréciation de notre devise a à voir avec la
mauvaise performance de l’économie américaine, notre principal partenaire commercial.
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