Le 13 Février 2014, la Première ministre du
Québec, madame Pauline Marois, a annoncé la décision de son gouvernement d’investir
115 millions $ dans la prospection et l’exploitation de pétrole à L’Île-d’Anticosti,
une municipalité de près de 231 habitants située dans la région de Côte-Nord.
Ce projet qui débutera cet été sera réalisé en deux volets : d’une part une coentreprise avec les compagnies Petrolia Corridor Resources et Maurel & Prom et d’autre part une autre coentreprise avec Junex.
Ce projet réduirait la dépendance du Québec au pétrole étranger et ses retombées économiques sur une période de trente ans seraient de 45 milliards $.
Ce projet qui débutera cet été sera réalisé en deux volets : d’une part une coentreprise avec les compagnies Petrolia Corridor Resources et Maurel & Prom et d’autre part une autre coentreprise avec Junex.
Ce projet réduirait la dépendance du Québec au pétrole étranger et ses retombées économiques sur une période de trente ans seraient de 45 milliards $.
Si ce projet est viable, c’est donc à un
accroissement de l’offre du pétrole et à une diminution du prix de l’essence
auquel doivent s’attendre les automobilistes et les organismes de transport
québécois au cours des prochaines années. Le prix de l’essence ne cesse d’augmenter partout . Au Québec, en décembre 2013, il était 85 % supérieur
à son niveau de 2002.
La province d’Alberta suivie de la Saskatchewan sont les deux grandes productrices de pétrole au Canada. On peut constater que dans ces deux provinces qui exploitent du pétrole des sables bitumineux, l’augmentation du prix de l’essence reste moindre par rapport au Québec et à d’autres provinces. En décembre passé, le prix de l’essence n’était que de 67 % supérieur à son niveau de 2002 en Alberta. Au même moment, en Saskatchewan, l’essence n’était que de 64% plus cher par rapport à 2002.
La figure ci-dessous représente l’indice des prix à la consommation (IPC) de l’essence entre janvier 1980 et décembre 2013 au Québec, en Alberta et en Saskatchewan. L’IPC de l’essence est le rapport du prix courant de l’essence par rapport à son niveau de 2002.
La province d’Alberta suivie de la Saskatchewan sont les deux grandes productrices de pétrole au Canada. On peut constater que dans ces deux provinces qui exploitent du pétrole des sables bitumineux, l’augmentation du prix de l’essence reste moindre par rapport au Québec et à d’autres provinces. En décembre passé, le prix de l’essence n’était que de 67 % supérieur à son niveau de 2002 en Alberta. Au même moment, en Saskatchewan, l’essence n’était que de 64% plus cher par rapport à 2002.
La figure ci-dessous représente l’indice des prix à la consommation (IPC) de l’essence entre janvier 1980 et décembre 2013 au Québec, en Alberta et en Saskatchewan. L’IPC de l’essence est le rapport du prix courant de l’essence par rapport à son niveau de 2002.
Indice des prix à la consommation de l’essence (2002=100), 1980 :M1
à 2013 :M12,
Source : Statistique Canada
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Il n’y a pas que les automobilistes qui souffrent des hausses du prix de l’essence mais aussi les usagers du transport public puisque les organismes de transport public répercutent ces hausses sur leurs prix.
En attendant la démocratisation des véhicules électriques, une solution pour freiner l’augmentation du prix de l’essence est l’accroissement de son offre. S’il y a autant de pétrole sur L’Île-d’Anticosti – on parle de 46 milliards de barils, son exploitation fera faire des économies tant aux automobilistes qu’aux usagers de transport public.
En attendant la démocratisation des véhicules électriques, une solution pour freiner l’augmentation du prix de l’essence est l’accroissement de son offre. S’il y a autant de pétrole sur L’Île-d’Anticosti – on parle de 46 milliards de barils, son exploitation fera faire des économies tant aux automobilistes qu’aux usagers de transport public.
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