La productivité du travail, c.-à-d.,
la production par heure travaillée, s’est considérablement améliorée au Canada.
Au second trimestre de 2014, elle était 50 % supérieure à son niveau de
1981. Cette amélioration veut dire que les biens et services sont de plus en
plus produits efficacement. Un travailleur, de nos jours, produit cinquante
pourcent plus de biens et services en l’espace d’une heure comparé à il y a trente-trois ans ou encore
cela prend maintenant quarante minutes pour fabriquer ce qui se faisant avant
en une heure.
Figure 1: Indice de productivité
du travail dans le secteur des entreprises, Canada, 1981:T1-2014:T2, Source:
Statistique Canada
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La productivité du travail a stagné
du milieu des années 1980 jusqu’au début des années 1990 et à la fin des
années 2000. Elle a considérablement augmenté entre ces deux périodes. Quelques
facteurs économiques susceptibles d’influencer cette évolution sont : l’éducation,
le capital physique disponible par travailleur et les avancées technologiques.
Le nombre de travailleurs, femmes et
hommes, titulaires d’un diplôme postsecondaire ou universitaire a considérablement
augmenté au Canada [ici].
Entre 1990 et 2013, la proportion de la population active titulaire d’un
diplôme universitaire a presque doublé, atteignant 26,8 % en 2013. Il y maintenant
a presque une proportion égale de femmes et d’hommes ayant un diplôme
universitaire dans la population active alors qu’en 1990 les femmes ayant un
diplôme universitaire ne représentaient que 5,8 % de la population active.
La proportion de ceux qui détiennent tout au moins un diplôme postsecondaire était
de 61,9 % en 2013 contre 39,7 % en 1990.
La part des machines et matériel
dans le produit intérieur brut (PIB) a doublé au cours de la période d’échantillonnage
atteignant 4,6 % au second trimestre de 2014.
Figure 2: Part en
pourcentage des machines & matériel et de la formation brute en capital
fixe des entreprises dans le PIB, Canada, 1981:T1-2014:T2, Source: Statistique
Canada
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De plus, les machines et matériel
deviennent une composante importante de la formation brute de capital fixe des
entreprises. En 1981, ils représentaient 16 % des investissements privés.
En 2014, cette part est montée à un-quart. L’accroissement de cette part
suggère que les entreprises adoptent de nouvelles ou récentes technologies de
production. La baisse du prix des machines et matériel depuis la fin des années
1990 a rendu cela possible.
Les
coefficients de corrélation croisée entre la productivité du travail et la part
des machines et matériel dans le PIB sont très élevés –au-dessus de 0,8. Ceci
veut dire que l’adoption de nouvelles technologies par les entreprises
stimule la productivité actuelle et future du travail.
Alors que la productivité des
travailleurs a significativement augmenté, ceci n’est malheureusement pas le
cas de la rémunération des employés ou de la redistribution des richesses [ici].
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